Cette thématique évalue  si l'établissement met en place une prise en charge des patients en soins palliatifs, y compris lorsqu'il n'existe pas d'unité spécifique dédiée. Les professionnels recherchent l'amélioration de la qualité de vie pour les patients face aux conséquences d'une maladie grave et potentiellement mortelle, par la prévention et le soulagement de la douleur et par la prise en compte des problèmes physiques, psychologiques et sociaux qui y sont liés.
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Les unités de soins palliatifs (USP) et les lits identifiés de soins palliatifs (LISP) constituent une offre de soins spécifique, et n’ont vocation à accueillir que les patients nécessitant une prise en charge complexe. Les situations ne présentant pas de difficultés cliniques, sociales ou éthiques particulières sont prises en charge par les services non spécialisés en soins palliatifs, avec l’appui le cas échéant d’une équipe mobile de soins palliatifs.
Les droits des patients en fin de vie ont été posés par la loi du 9 juin 1999 sur l’accès aux soins palliatifs, et réaffirmés par la loi Leonetti  de 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie. La loi du 2 février 2016 créant de nouveaux droits en faveur des malades et des personnes en fin de vie vient renforcer la réglementation.